Pour moi, cela est formidable car j’ai travaillé si dur pendant ces quatre dernières années pour réaliser ce genre de course« J’ai trouvé le meilleur équilibre entre la vitesse et la précision. C’est vraiment difficile dans cette course de trouver ce genre d’équilibre et il y a deux ans, lors des qualifications, je n’avais pas cet équilibre mais aujourd’hui, c’était beaucoup mieux. » « Ce n’était pas facile de concourir après Martikan parce que je savais qu’il était vraiment rapide et j’ai entendu le public crier alors j’étais sûr qu’il avait fait un très bon temps. J’ai essayé de rester concentré sur ma ligne et de rester à mon meilleur niveau. » « C’était vraiment ouvert. Il y avait cinq ou six pagayeurs qui auraient pu gagner aujourd’hui. » Lorsqu’interrogé sur sa participation à Rio, il a répondu : « Non, non. Je ne pense pas. » Source: http://fr.london2012.comTony Estanguet
Il s’agit de la troisième médaille d’or en C1 pour cet athlète de 44 ans après ses triomphes lors des Jeux Olympiques de Sydney 2000 et d’Athènes 2004.
L’Allemand Sideris Tasiadis est arrivé second et le champion olympique en titre, le Slovaque Michal Martikan, a obtenu la troisième place à Lee Valley.
Estanguet a passé le drapeau français sur ses épaules lorsque Tasiadis a franchi la ligne d’arrivée, ratant de peu la première place.
Il a reçu sa médaille d’or devant des milliers de spectateurs qui étaient restés dans les tribunes pour l’applaudir et souffler dans leurs vuvuzelas.
Il a ensuite été rejoint sur la plus haute marche du podium par Tasiadis, âgé de 22 ans, d’Augsburg en Allemagne, et par Martikan, âgé de 33 ans, de Liptovsky Mikulas, qui possède maintenant cinq médailles olympiques, ayant précédemment gagné deux médailles d’or et deux médailles d’argent.
Estanguet a écarté la possibilité de participer aux Jeux Olympiques de Rio 2016 après avoir décroché sa troisième médaille d’or. Il était ravi d’être de retour sur la plus haute marche du podium après avoir fini neuvième à Beijing 2008.
Il a déclaré : « Pour moi, cela est formidable car j’ai travaillé si dur pendant ces quatre dernières années pour réaliser ce genre de course, alors je suis vraiment satisfait d’avoir réussi à revenir après Beijing.